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Entrevue avec Karine Clément, une artiste raffinée



Crédit photo : Karine Clément

À la quête du monde et bientôt sa première exposition à Montréal, Karine Clément s'entretient avec nous pour parler de son art.


Karine découvre sa passion à travers la musique et sa famille. Passionnée de la musique, elle a suivi des cours. Après une blessure, elle a dû trouver une autre alternative pour trouver cette fibre artistique. En 2020, elle commence à créer de l’art avec un mannequin et elle a retrouvé sa passion artistique.


« Je suis vraiment dans la reconnaissance d’avoir retrouvé deux fois ma passion ».


Côté familial, elle a dit : « On m’a toujours encouragé à faire de l’art ». Fait intéressant, son oncle est MAJ Fortier (artiste peintre et sculpteur; Il a créé les sculptures en bronze de Guy Lafleur, Maurice Richard et Jean Béliveau situées au Centre Bell); son grand-père est Robert Clément (artiste peintre, sculpteur, auteur, poète et sensei. Il a peint au Louvre, à Mallorca en Espagne, à Florence et au Québec) et son arrière-arrière-grand-père, c’est Édouard Montpetit (avocat, auteur et économiste. La station de métro est à son hommage). Provenant d'un milieu familial enrichissant, Karine est fière de ses racines.


Crédit photo : Karine Clément

La création


L’idée de faire de l’art sur les mannequins vient de sa cousine Éloise qui avait collé des revues sur un mannequin. Elle trouvait l’idée intéressante. Par la suite, elle a trouvé un mannequin sur la rue en revenant chez elle. Elle décide d’y aller à sa manière et le résultat donnait celle du papier mâché. D’essai en erreur, elle choisit une ligne artistique d’un collage sans pli, uniforme et chic avec une recherche d’images sans aller dans les magazines.


« Il y a environ 150 à 200 heures de travail par mannequin. C’est pour cela qu’il y en a seulement une douzaine par année. »

- Karine Clément, artiste


Une cinquantaine heures est dédiée la recherche d’image pour mettre en valeur le thème et l’humain derrière ça. Juxtaposition par image, certaines sont coupées ou retravaillées pour arriver au résultat final.


« Des fois c’est un tout petit morceau, des fois c’est l’image complète »

- Karine Clément, en parlant de sa recherche d’image.


Chaque fois qu’on regarde l’œuvre, il y a du mystère. Pour chaque occasion que nos yeux se posent sur l’œuvre, on trouve quelque chose de nouveau dans le détail.


Elle commence par une image centrale qui se trouve au-dessous du nombril ou à la base du mannequin.


Parmi les projets d’avenir, elle a un intérêt pour la mode particulièrement pour Vogue et Chanel.


Oeuvre de Karine Clément au Parloir. Crédit photo : Matthieu Lizotte

Le parloir


L’une des œuvres de Karine se trouve au Parloir à la demande de la fondatrice Sandrine Baltazar. L’œuvre est inspirée du vin, de l’endroit et de Sandrine. On peut trouver son visage et son nom sur le mannequin. Karine décrit Sandrine tel que : « C’est l’une des femmes les plus extraordinaires que je connaisse, c’est une femme de cœur, d’esprit, une entrepreneure, elle est élégante, je trouve qu’elle correspond vraiment avec la technique de l’art que je fais, elle est vraiment raffinée, elle a une tête sur les épaules et une femme d’équipe. Elle est toujours là pour l’aider et elle aime bien le vin. »


Avec Karine Clément au Parloir. Crédit photo : Matthieu Lizotte


Restez à l'affût sur Wolfe MTL pour connaître sa première exposition.

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